On va se souhaiter une bonne année

C’est une tradition et personne n’y échappe. L’ouverture de la messagerie, un regard à l'écran du portable, un pas dans la rue vous entraîne inexorablement vers les niaiseries annuelles. Tout est bon pour ouvrir le bal des faux culs.

La vérité c’est que vous vous foutez de ma santé comme de votre première chemise et que l’année nouvelle ne sera ni pire ni meilleure pour vous comme pour moi que les autres années.

Comme il se doit, il y aura du bon et du mauvais, de la joie et des larmes, de la vie et de la mort. Et c’est ainsi, pas plus, pas moins au fil du temps. La seule lucidité que nous devons nous accorder c’est qu’au seuil de cette nouvelle décennie nous sachions apprécier notre chance de vivre  dans un pays perfectible mais (encore) démocratique, un pays affaibli mais (encore) protecteur. Mon seul voeux est un souhait de savoir conserver, vous et moi, le libre arbitre et la capacité à dire non quand cela  paraît utile et nécessaire.

Voilà je vous laisse échanger des fadaises avec vos proches. Perso, c’est une journée qui traditionnellement est consacrée à une balade en montagne dans une site pyrénéens forcément désert en raison des gueules de bois de la nuit. Une manière de prendre de l’avance sur mes plaisirs à vivre dans le présent et à me libérer des contraintes sociales de circonstances.

 Désolé je ne modifierais pas mon planning pour me consacrer plus longtemps à des ébats artificiels. Mais je vous souhaite le meilleur. Bésitos à tous.

Reprise des hostilités (si tout va bien) vers le 10 janvier...